mercredi 13 mai 2015

J'ai testé...

... un restaurant Afghan! 
Et là, vous êtes en train de vous demander "quel est le rapport avec la cosmétique?" Eh bien, aucun. Je souhaitais juste mettre en avant et faire de la pub pour un restaurant qui le mérite. C'est quand même très rare d'entendre "tiens, si on mangeait afghan, ce soir?"... C'est une cuisine que je ne connaissais pas. J'avoue que jamais je ne serais entré dans le restaurant si je n'y avais pas été poussé par quelqu'un d'autre. Mais je ne regrette pas l'expérience.

Le restaurant ne paye pas de mine. Il est très simple; et je pense qu'ils n'ont pas voulu jouer la carte du dépaysement total avec une décoration qui aurait pu être hyper chargée, voire très kitsch. Ce qui frappe en entrant, c'est cet espace surélevé où ils ont  disposé des sortes de tables basses avec des tapis et des coussins typiquement orientaux sur lesquels on mange. En gros, on mange à même le sol mais sur une petite estrade. C'était très agréable même si à la longue, grands comme petits, on pouvait avoir des fourmis dans les jambes.

Je m'attendais, certes, à une nourriture épicée, forte, détonante. Je n'ai pas été déçu. Je pensais que leurs plats allaient se rapprocher de la cuisine marocaine ou indienne, mais c'est vraiment une cuisine à part. Plus subtile que la cuisine marocaine mais plus corsée que la cuisine indienne.
Les plats, malgré les épices, sont d'une délicatesse incroyable. Les épices ne vous aseptisent pas pour autant la langue ou les papilles, gâchant ainsi le reste de votre repas. Les plats arrivent rapidement et chauds, et les portions sont justes énormes! La carte est aussi très simple, de sorte ne pas être noyé sous une montagne de plats aux noms imprononçables. Le choix se fait donc assez rapidement; et c'est ce que j'aime dans les restaurants. Il faut que la carte aille droit au but, en présentant les mets les plus typiques et représentatifs du pays. Je vous conseille de finir votre repas avec un thé Tchaï qui est fait maison. Le mélange de cannelle et de cardamome était très fin. J'avais même l'impression de sentir une pointe de verveine tellement ça paraissait délicat. Et le petit plus, c'est qu'il était offert pour nous car on était trop sympas! ;) 

Quant au service... Je ne me suis jamais senti aussi bien accueilli dans un restaurant depuis que je suis à Paris. Ils sont tous souriants et à vos petits soins. Ils prennent le temps de comprendre vos goûts pour vous conseiller les meilleurs plats (en ne vous orientant pas machinalement vers les plus chers). On sent un plaisir à partager leur culture que je ne connaissais pas du tout. J'ai d'ailleurs appris que le nom du restaurant faisait référence à leur "sport" national quelque peu déroutant: 
Le bouzkachi peut regrouper des centaines de joueurs, généralement répartis en équipes de 10 joueurs. Une carcasse décapitée, traditionnellement celle d’une chèvre (mais ce peut aussi être un mouton ou un veau), est lancée sur le sol au milieu du cercle des cavaliers. Au signal, les cavaliers se ruent vers la carcasse et tentent de la ramasser, tâche qui à elle seule nécessite une grande force. Pour compter un but, le cavalier muni de la carcasse devait, à l'origine, galoper vers un but souvent à plus de deux kilomètres au travers des adversaires armés de fouets, puis rapporter la carcasse au point de départ. De nos jours, il faut plus simplement atteindre une zone déterminée. Les chevaux employés pour ce jeu subissent un entraînement spécial et coûtent très cher. (Source: Wikipédia)

Si vous êtes dans les environs de Place de Clichy à Paris, un jour, faites y un tour. Le voyage gustatif en vaut le détour...

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